SoryNocty
Nombre de messages : 107 Age : 29 Race : Loup PUF : Edrakan Pouvoir : Lumière ou Ténêbre ? A toi de voir... Date d'inscription : 15/04/2009
Votre perso Clan: Toucher Célib' ?: Tu m'touche, je répandrais tes tripes sur le sol... Relations:
| Sujet: :. Bipôle Lun 3 Aoû - 14:00 | |
| .: Un être intelligent peut faire l'imbécile Mais un imbécile ne peut réussir à faire l'intelligent :. Music
Imagine...Un marécage, à perte de vue. Des chemins zigzaguant entre, peu surs, difficiles, et mortels. Mais quelques-uns d'entre eux mènent à un endroit bien particulier, un monde d'en dessous. Un monde souterrain. Les souterrains du clan du Toucher. Mais un loup se trouvait sur ces plates bandes, ces chemins dangereux. Un loup bicolore, aux yeux de cristal. Ce loup marchait d'une facon bizarre sur le sol inégal, au risque de tomber dans la tourbe. Tiens...Ah non, il s'est rattrapé au dernier moment. Encore...Décidément, ce loup a une chance folle. Mais que fait-il, en train de fouiner partout, de renifler le sol ?
Soraya marchait le long des marécages. Il sautillait partout. Oui. Ce loup était en train de gambader dans les marécages, au risque de se tuer et de tomber dedans. *Oups !* Il vacilla quelques instants, avant de retrouver son équilibre, de justesse. Il éclata de rire devant sa maladresse. Comme quoi, des cinglés, ca existe ! Le loup bicolore bougea sa longue queue bicolore, et sauta sur un autre bout de terre. Il se loupa un peu, et sa patte arrière gauche plonguea dans le méracage. Il l'en dégagea et la regarda, dans une posture pas très naturelle. Il sourit, et recommenca à sauter partout, la boue faisant une petite couche sèche sur la patte qui avait fait trempête. Il galopa pendant quelques minutes avant de s'étaler sur le sol. Sa tête heurta durement le sol, et il lâcha un souffle.
Lorsqu'il ouvrit les yeux, ils étaient noirs comme des billes d'onyx. Il regarda le ciel. Le soleil était haut Il ne savait pas comment il venait d'arriver ici. Pour lui, c'étaient des simples trous de mémoire. Pour les autres, c'était un signe de folie prononcée. Pour les autres, pas à voix haute, évidemment. Il grogna, gronda, et laissa échapper un petit sifflement. Il regarda aux alentours. La plaine boueuse s'échappait partout où il posait son regard. Le soleil se cacha derière un nuage. Ses yeux prirent une teinte froide et tranchante. Il s'applatit au sol, en position de chasse, invisible. Intangible. S'il se dénotait du paysage par sa couleur, il se fondait en lui par son attitude. Il repéra un rongeur à quelques pas d'ici. Une souris. Dodue. Il s'approcha à petits pas feutrés. Il s'applatit encore plus, attendit le temps d'un battement de coeur, et sauta sur sa proie. La souris ne vit pas l'ombre fondre sur elle d'un bond vif et gracieux, calculé. Le magnifique bellet de la mort. Le loup bicolore referma ses mâchoires sur le corps frêle et insignifiant de sa proie. Elle n'était rien à ses yeux. La proie se démenait tant bien que mal entre ses mâchoires. Il dessera un peu la pression de ses mâchoires, et la proie bondit au sol. Le sang perlait sur sa fourrure. Mais Noctua n'allait pas la laisser s'enfuir comme ca : il la plaqua au sol d'un mouvement rapide de la patte. Il eut un sourire sadique qui n'augurait rien de bon pour la pauvre proie. Noctua se coucha, s'allongea, se mit à l'aise. Il coucha, en gestes experts, la souris sur le dos. D'une griffe habile, il déchira la fine couche de peau sur le ventre. La bête remuait faiblement, alors que le sang s'échappait de la blessure. Le loup plongea sa griffe déjà rougie par ce sang dans le corps de la proie, et y fouragea lentement, méthodiquement. Il en ressortit les vicères de la souris, qui couina, à bout de force. Ses cris se firent stridents, implacables. Il eut un rire sadique. Le loup l'écrasa par terre, relancant l'hémoragie, et d'un griffe experte lui ouvrit le cou. La souris, plus morte que vive, lâcha ses derniers stridulements, puis rendit l'âme. Le loup se pencha, et plongea le museau dans le sang qui commencait à coaguler. Il sortit une langue noire, et lapa les gouttes qui s'écoulaient sur le sol. Il se pourlécha les babines, avant d'avaler la bestiole en quelques coups de dents, mettant fin au carnage. C'était sa facon de manger. Il devait faire souffrir ses proies, avant de les gouter. Il se nourrissait autant de la violence qu'il dégageait et de la souffrance des autres que des proies elles mêmes. A ce moment, le soleil sortit de sa cacette, réchauffant le sol terreux. Noctua sembla plonger dans un immense torpeur, qui serait passagère.
Soraya se réveille, les pattes et le museau ensanglanté, la tête encore un peu sonnée d'un présumé coup qu'il pensait avoir prit quelques secondes plus tôt seulement. Il secoua sa tête, et les dernières gouttes de sang qui perlaient son museau tâchèrent sa robe blanche. Il lécha conscienciesement ses pattes et les gouttes rouges, sans se poser de questions. C'est tacitement qu'il avait prit cette décision : ne jamais réfléchir, accepter, sinon devenir fou. Ses yeux blancs brillèrent alors qu'il regardait le soleil, haut dans le ciel. Un unique nuage venait de la traverser, dans un ciel plus bleu que la mer. Le loup jappa, et regarda sa patte qu'il avait plongé dans la boue. Il la frotte contre le sol, et la lava comme il put. Son poil redevint soyeux et doux. Et Soraya recommenca à gambader comme un fou. Il galopa pendant plusieurs secondes, avant de s'arrêter dans un dérapage incontrôle, et de se bucher la tronche sur le sol. Il claqua de la langue en se relevant. Il éclata de rire. Cinglé. Totallement givré ! Le loup bicolore pouffa de rire, et s'assit sur le sol, puis s'allongea. Il tourna une oreille derrière lui, il sentait une présence. Il ne chercha pas à se cacher, ne bougea pas, ne dit rien. | |
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