La chaleur ? Ce n'est pas vraiment un problème...

Invité

La course poursuite se poursuivie pendant de longues minutes lorsqu'enfin mes crocs se plentèrent dans sa chair. La transformation fut par la suite rapide et la chaleur ne m'éccrasait plus mieux encore elle me faisait le plus grand bien...

[P.V]

Le soleil... A croire que lui seul était le maître ici et que jamais le sable n'était refroidi par les doux rayons lunaires. Et pourtant, la nuit était bien présente ici, des plus magnifique mais aussi des plus dangereuse. Car le soir, les degrès dégringolaient subitement et il faisait bon rester caché dans un terrier plutôt que de sortir le nez dehors. Le désert n'était donc pas un endroit vivable pour des loups et pourtant une fine silhouette féminine se dessinait à l'horizon. Un jolie sourire tronait sur ses babines et son long collier pendait le long de son poitrail amaigri allant de droite et de gauche plus ou moins vite selon la démarche de la chasseuse. Maître chaseusse devrai-je dire, et fière de l'être. Lie, telle était le nom de cette superbe demoiselle qui commençait tout de même à sentir le poids accablant du soleil sur son dos. La langue pendante hors de sa geule elle tentait de reprendre son souffle et avalait souvent sa salive dans le but de trouver un peu de fraîcheur. Peine perdu, heureusement qu'elle avait son pouvoir et, c'était pour se mettre dans la peau d'un petite animal du désert qu'elle était venu ici. Et à présent c'était vers ce nuage de vautour qui se dessinait dans le ciel qu'elle avançait. Car vautour était égal à mort et mort était égal à chacal. Animal du désert qui ne craignait pas autant la chaleur étant habitué à vivre ici. A cette pensée un sourire anima le visage aux traits fin de la demoiselle dont la marche se ralentit légèrement car l'ascenssion d'une haute dune commençait. Ses pattes s'enfonçaient profondement dans le sol et plusieurs fois Lie fut contrainte de s'arrêter et de changer de trajectoire. Tout en essayant de faire le moins de bruit possible. Et enfin, après de longues minutes d'effort la louve arriva en haute de la dune. Elle se tapit avec précotion sur le sable brûlant consciente qu'il faudrait agir vite. Les animaux étaient bien là, festoyant avec gaïtés en ce nourrissant d'un cadavre de loup. Les oreilles de Lie se dressèrent légèrement mais, peu lui importait du sort de ce pauvre loup. Les lois du désert étaient impitoyable et tout le monde les connaissaient. Si il était conscient de risquer sa vie en venant ici et bien voilà. Tant pis pour lui. Maintenant c'était Lie qui ne tenait plus et, profitant que tous les charognards étaient rassemblés autour du corps dévala lentement la dune. Ils ne la voyaient pas, ne la sentaient pas, ne l'entendaient pas. Et, elle bondit enfin. Ils l'entendirent, les vautours s'envolèrent et les chacals partirent en courant clapissant de surprise et de rage. On les chassait de leur nourriture et pas une seule seconde ils auraient pu penser que c'étaient eux qui était prit en chasse.
La chaseusse s'élançait avec grâce, vitalité et vitesse à travers cette océan de sable réduisant très vite la distance qui la séparait d'un chacal plus faible que les autres que son oeil entrainé avait tout de suite perçu. La langue jaillissant hors de ses babines Lie sentait que la course allait durer et elle puisa dans ses forces essayant de modifier son allure afin d'aller plus rapidement mais, plus légèrement. Et elle s'élançait avec détermination et fougue avant d'effectuer le dernier bon. Sa geule s'ouvrit et ses crocs se plentèrent dans la nuque du chacal qui après c'être débatu mourrut entre ses crocs.
Elle le dépeça, se nourissait de sa chair, s'hidratant de son sang avant de jeter un regard autour d'elle. Aucun loups, personne et après c'être assurée Lie se transforma devenant chacal.
Le soleil tapait toujours aussi fortement mais Lie n'avait plus peur de trouver la mort. Observant le corps à côté d'elle, Lie fini par partir escaladant sans difficulté une haute dune avant de s'asseoir à sa hauteur. Le spectacle qui s'offrait à ses yeux était splendide et la louve se prit à sourire. Elle pourrait vivre partout sans craindre les éléments et cette pensée gonfla un peu plus sa fierté...

Invité

La chaleur, le soleil, l'éblouissement... Madblow s'y était peu à peu habituer. C'était son territoire ici - en fait, les terres de son territoire ! - et y venant régulièrement, il avait réussit à s'adapter mieux que quiconque à ce climat que lui procurait l'endroit pré-nommé entre sable et roche. Oh ! Oui, il sentait la chaleur, il était ébloui par les rayons du soleil... mais il s'y était habitué. Si bien qu'il n'avait presque plus chaud et il était de moins en moins ébloui par les rayons du soleil. Il connaissait l'endroit comme le fond de sa poche ; il savait où se trouvait les oasis ou se désaltéré, les arbres où se reposer à l'ombre, arbres rares en cet endroit, mais dont Madblow savait pertinemment où ils étaient. Il savait aussi où trouver de la nourriture : il lui suffisait de regard les vautours tourner en rond dans le ciel pour savoir qu'il y avait un animal mort non loin de là. Il savait aussi que dans certaines oasis, des poissons frais l'attendait. C'était si loin... mais il était si proche. Il lui suffisait de continuer tout droit, droit devant lui, escaladant une dune - où se trouvait d'ailleurs un chacal, mais il n'y prêtait pas attention - redescendre de l'autre côté, tourner à gauche et... nous y voilà. L'oasis était là. SON oasis. Il le savait, il y était venu tellement de fois... Et puis, apparemment, il était le seul qui connaissait cet endroit ; chaque fois qu'il y allait, il ne voyait personne et y laissant des traces fréquentes de son passage et de son odeur, urinant ici et là, personne ne lui avait répondu. Il déduit donc qu'il était le seul à connaître cet endroit. Parfait. Il pouvait y aller en toute tranquillité... et profiter de sa journée, seul. Car il faut bien l'avouer, il n'avait pas envie de voir quelqu'un aujourd'hui. Il était d'une humeur massacrante et croyez-moi, mieux valait ne pas croiser son chemin ! En fait, il était toujours comme cela, pas qu'aujourd'hui... Bref. Le loup noir marchait d'un pas lent dans le désert, économisant son énergie pour quand cela lui serait nécessaire. Langue sortie, il haletait pour se rafraîchir. Il était maintenant au pied de la dune. Il y monta lentement, très lentement, pour arriver en haut. Tout près de lui se trouvait un chacal. Madblow laissa entendre un juron, avant de dire de sa voix tranchante :

< Satané chacal ! >

Normalement, seul un loup aurait pu comprendre ses paroles. Mais qui pouvait bien se douter de ce qui se trouvait derrière cette apparence de chacal ? Madblow passa devant lui, lui lança un regard dédaigneux, le bousculant (le chacal) lorsqu'il passa à ses côtés pour redescendre de l'autre côté de la dune. Il se laissa glisser sur ses quatre membres, n'émettant pas le moindre efforts. Puis, arrivé en bas, ne lançant même pas un regard vers ce... satané chacal, il contourna une autre dune et disparut derrière celle-ci. Il soupira de bonheur lorsqu'il arriva enfin à l'oasis. SON oasis. Il espérait seulement que ce chacal ne l'ai pas suivi...

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je locke

» La chaleur te tueras! [PV Erya]