Epona
Nombre de messages : 2 Age : 24 PUF : L'alezane Date d'inscription : 30/12/2011
| Sujet: marcher = monter = brouter = force = courir encore et toujours... Sam 4 Fév - 20:21 | |
| Chaques pas lui rappellèrent son "voyage". Ou plutôt sa fuite vers...vers quoi? Elle avait hésité à poursuivre son chemin, mais ses jambes l'avaient porté sur des kilomètres à vive allure sans ralentire, la poussant à la limite de ses forces. Elle avait continué ainsi des jours, des semaines, des mois peut-être. Celà faisait longtemps qu'elle avait perdu la notion du temps, se repérant parfois, quand ses yeux ne lui jouaient pas des tours, au soleil et aux étoiles. Pourtant elle n'avait rien laché et avait continué. Sa rencontre avec les loups l'avait...choqué. Pour elle c'était très simple : loup = ennemi et pour les loups : cheval = nourriture. Mais ça fonctionnait pas comme ça ici. Apparament loup + cheval = amis-amis. Oui et ben,...pour l'instant elle attendrait d'être habituée avant d'aller vers un loup et lancer : "Salut ! On est copain donc tu me mange pas ok ?" avec un sourire jusqu'au oreilles alors que dans son ancienne vie, elle aurait planté là les loups et serait partie très vite. Enfin si on peut appeler ça très vite parce que, quand on ne peut être battue par personne à la course, c'est dur de courir plus vite que queklque chose.
Elle continua d'avancer, ses sabots raclant le sol blanc en un bruit sourd avant de retomber lourdement puis recommencer. Elle butait contre des pierres et ne voulait pas s'arrêter mais à cause de son énorme curiosité et de son caractère tétu comme pas deux, elle voulait monter voire ce qu'il y avait là haut. Il lui aurait été facile de gravir la pente au galop sans aucun efforts mais là, elle était vraiment, crevée. Sa crinière était en bataille et sa queue ressemblait plus à une énorme boule de crins qu'à une queue. C'était les inconvéniens de galoper pendant plusieurs dizaines de kilomètres plus vite que le mur du son. Mais elle ne regrettait rien. De là haut elle allait enfin pouvoir se repérer. Elle se savait dans les territoires de l'odorat mais, malgrès son bon sens de l'orientation, elle avouait qu'il était difficile de savoir ou on était après n'avoire passé que quelques heures dans le territoire. Et c'est pourquoi elle bonguonnait tout haut.
Nan mais c'est pas vrai, je sais même pas ou je suis,... | |
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