Rayon de lune. [Mortevil.]

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Et je vis l'astre grimper dans les cieux et se mouvoir avec grâce au milieu de son océan d'étoile...

Son regard verdoyant étincellait de milles feux tant la louve trouvait ce spectacle des plus merveilleux. Droite et stoïc sur son haut rocher, la tête levée vers les yeux elle observait l'astre lunaire qui peu à peu prit place au milieu de son océan d'étoile rejetant mille et une lueurs sur toute la surface miroitante de l'eau qui était l'élément majoritairement présent de ce lieu bénit. Les loups et les chevaux le nommaient 'silence à fleur d'eau' car ici, seul le son de l'eau coulant doucement et celle des vois plus ou moins chaleureuse des loups et des chevaux étaient odibles. Le reste n'était que silence, un silence reposant mais qui fini tout de même par abassourdir la jeune Lie. Trois minutes sans bouger à observer les étoiles et la lune n'était-ce pas suffisant ? Il lui fallait à présent trouver une occupation. Ne regardant plus la lune et laisse glisser son regard sur l'eau puis dans les hautes herbes cherchant quelque chose à se mettre sous les crocs afin de pouvoir se transformer. Mais, il n'y avait rien de tout cela et la belle fini par quitter son rocher. S'élevant d'un bon elle retombit silencieusement sur le sol et partie à toute vitesse de cet endroit à la recherche d'une petite proie. Une souris ou bien un rat mais ce qu'elle vit était bien plus intérêssant : un corbeau, gros au bec large et puissant qui se nourrissait du cadavre d'un cerf. Silencieuse, Lie se tapit au sol et s'approcha doucement de l'oiseau, plus que quelques mètres et elle put enfin bondir. Le corbeau mourut dans un cri funeste et de louve Lie devint oiseau de la mort. S'envolant rapidement Lie fit demi-tour et se dirigea de nouveau vers le grand lac pour y trouver un loup. Silencieuse le corbeau qu'était devenu Lie se posa sur la plus haute branche d'un arbre et son regard devenu noir et sombre se posa sur la silhouette du loup. Il lui fallait encore attendre avant de commencer le jeu. Ne soyons pas pressés...

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Des petits craquements se faisaient entendre à intervalle régulier. Ce n'étais pas le genre de son que faisait une branche lorsqu'elle se brise, ni celui des os broyés par des mâchoires de prédateur. C'était un petit bruit plutôt discret qui ressemblais vaguement au bruit de la glace qui se romp. Ma gueule frôla l'eau devant moi et le bruit retentit à nouveau. Le liquide venait de se solidifier, faisant entendre un petit craquement tandisque les molécules se contractaient sous le froid du rayon glacé qui s'était échappé de ma gueule. Tête toujours basse, j'avaiçais une de mes antérieurs sur ce petit îlot et répétais l'opération.
Il n'y avais pas assez d'eau pour indisposer un loup, et encore moins un cheval. Mais il y en avais trop pour me permettre de marcher normalement et pas assez pour que je puisse nâger. Je n'étais pas tout à fait loup, et mes gènes de renard me conféraient une taille plus réduite. Au lieux de faire un boucan d'enfer, j'avais découvert que je pouvais me créer un petit chemin à l'aide de mon pouvoir. Je pouvais donc explorer plus en profondeur le Silence à fleur d'eau.
C'était un lieux magnifique la nuit. On aurait dit que je marchais au-dessus d'un lit de cristal liquide qui se mouvait au gré des petits courrants qui le traversaient. Un peu partout, des arbres d'une vieillesse presque inimaginable se dressaient comme d'immenses pilliers d'ombre. Et moi, je n'étais qu'une petite silouhette lupine qui déambulais parmis tout ça. Il n'y avais pas un bruit, pas un murmure, juste le bruit de l'eau et de la glace. C'étais agréable d'être seul ici, la nuit.

Invité

Erreur... L'être ici présent n'était pas un loup, plutôt un demi-loup si la vue de Lie ne lui jouait de tour. En effet, il possédait la carrure d'un loup mais avait la finesse et la taille d'un renard. Race plutôt étrange et Lie gardait cette différence au fond de sa tête, peut-être pourrait-elle s'en servir plus tard pour provoquer le renard. Oh que cette rencontre allait être amusante ! Tout du moins pour la louve. Agitant ses ailes noires Lie s'éleva finalement dans les airs en prenant grand soin de faire le moins de bruit possible avant de contourner le loup-renard. IL était plutôt jolie garçon et sa mèche blanche unique point de couleur en son corps lui donnait un certain charme sauvage. Le loup semblait mystérieux mais surtout amoureux de la solitude et du silence... Curieuse, Lie s'approcha légèrement et décrivit un large cercle au dessus de la tête du renard qui ne pouvait alors deviner sa présence, il se créait un chemin sur l'eau en crachant des gais de glace. C'était plutôt beau à voir et permettait ainsi à Lie d'en savoir plus sur cet individu, elle se méfirait donc de son pouvoir et se promit de rester tout de même à bonne distance de lui. EN tant que corbeau bien sûr. Ravit de sa petite découverte la jeune louve attendit un peu avant d'aborder le loup et profita de son statut d'oiseau pour s'envoler le plus haut possible et profiter de l'air pûr et du spectacle merveilleux que lui offrait les étoiles. Peu de loups pouvaient se venter de connaître cette sensation et Lie sentit sa fierté se multiplier par deux. Oh qu'elle était chanceuse ! Volant encore quelques peu elle décrivit finalement une large boucle et revint se poser sur la branche d'un arbre centenaire qui se tenait dans l'eau à un mètre seulement de l'inconnu. Une fois ici Lie battit furieusement des ailes et poussa un long croassement sinistre et surtout : casse oreille. Brisant ainsi le silence elle continua ne s'arrêtant que pour reprendre son souffle attendant que le loup finisse par perdre patience.

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Rien ne vint troubler la sérénité mystique de la forêt. Je n'avais pas conscience qu'en ce moment, une louve planais au-dessus de ma tête et se préparais à me jouer un bien mauvais tour. Tout ce qui m'importais, c'était ce moment rare de solitude et de sérénité. Je ne crois pas que quelqu'un m'ait déjà vu avec cet air détendu et satisfait. D'habitude, ou du moins, du moment où j'ai l'impression que je ne suis pas seul, j'affiche un air blasé et froid. Je crachais un énième jet de glace et poursuivit mon chemin sous la lune. J'aimais cette sensation de liberté. Nulle part où aller et rien à faire. Ça, c'est ce que j'aimais le plus.

Je crus distinguer un mouvement du coin de l'oeil, je tournais donc vivement la tête pour voir de quoi il s'agissait. Je n'avais entendu personne, pourtant, et il était impossible qu'un loup ou un cheval ait pu se glisser jusqu'ici sans que je le remarque... Le bri et les battements d'ailes me firent sursauter et les petits îlots de glace sur lesquels je me tenaient tanguèrent dangereusement. La sale bête se tenait à un mètre de mes pauvres oreilles et faisait un boucan de tous les diables. C'était un gros corbeau. Rien de spécial, mis à part le fait qu'il n'y avais aucune raison pour qu'il soir ici. Je poussais un grognement et, sans attendre, crachais un jet de glace dans sa direction. Avec un minimum de chance (ce n'est pas comme s'il était à 10 mètres), je le toucherai et pourrais poursuivre ma marche tranquille. Sinon, je ferais comme je faisait lorsque des bavards me collaient après: Je poursuivrais mon chemin en l'ignorant.

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Le loup avait enfin remarqué sa présence... Tournant la tête en sa direction Lie put alors rencontrer son regard glacial et sombre. IL n'avait pas l'air très joyeux cet animal et LIe tourna sa tête de corbeau sur la gauche dans un signe d'incomprhéension. Etait-elle donc la seule à posséder une bonne humeur et une envie innépuisable de jeu ? Oh... Qu'il était prévoyant notre renard... IL venait de cracher sur le gros corbeau et Lie qui s'attendait à cette réaction s'envola si vite que la glace jela juste le bout de son aile. SUffisament pour la destabiliser fort heureuse la prochaine branche n'était non loin et cette fois plus éloigné le renard ne pourrait donc pas l'atteindre. Le regard farouche et sauvage Lie croassa de mécontentement avant d'aller voler à toute vitesse autour du beau loup noir restant tout de même à bonne distance de ses crocs et de ses griffes.

- Pourquoi tu fais ça ?

Lança t-elle finalement de sa voix devenu plus rauque étant donné qu'elle possédait le corps d'un corbeau mâle (et oui elle prenait la forme de ses proies et donc aussi leur sexe) avant de retourner se poser sur une branche un peu plus loin. Ses ailes à moitié repliées sur son dos elle demeurait sur la défensive bien que la petite lueur amusée dansante dans son regard noir montrait qu'elle s'amusait beaucoup.

-Désolée de t'avoir dérangé mais un méchant loup ma chassé j'ai eu peur tu comprends ?

Le loup devrait à présent se poser des questions car Lie ne dialoguer pas en language oiseau mais, bien dans sa langue ! ET si Mortevil lui faisait une réflexion la deuxième partie de son plan pourrait alors se mettre en place...

Invité

Le corbeau avait évité mon jet de glace. J'aurais pu ouvrir de grands yeux et me mettre à poser des questions à ce volatile irritant. Mais j'avais un esprit plutôt vif et perspicace et le comportement déjà curieux du corbeau confirma mes doutes. Cet animal était là dans le simple but de m'irriter. Ça et qu'il m'observait depuis un petit moment. De loin, on aurait pu croire que je créais de la glace en touchant l'eau avec mon museau. Mais il était venu assez près pour voir que je crachais de la glace et avait donc pu prévoir ma riposte. Ce qui expliquais son esquive quasi parfaite. Je souris intérieurement. Il s'était attaqué à la mauvaise personne. Solitaire, oui, je l'étais, mais je tolérais bien toutes sortes de dérangements. S'il croyais me faire sortir de mes gonds...

Lorsque la voix râpeuse de l'oiseau s,adressa à moi dans mon propre language, j'affichais brièvement un air surpris. Impossible. Tout simplement impossible. Comment un oiseau pouvait-il parler ma langue? J'étais curieux de savoir, mais la lueur amusée dans l'oeil du volatile et ses paroles improbables achevèrent de me convaincre de ne rien demander. Je répondis tout de même à ses questions, fidel à mon habitude.

"Parce que tu m'énerve."

Première réponse. Simple, mais oh combien exact.

"Ce que je comprends, c'est que tu me ment. Si un loup t'avais chassé, tu serais encore en train de lui crier des insultes dans sa langues."

Deuxième réponse, un peu plus élaborée mais pleine de sous-entendus. Je savais comme lui qu'il n'y avais pas d'autres loups proche, sinon j'aurais entendu sa dispute avec le corbeau. Ça, et aussi le fait que je savais à quel point i est difficile de chasser un corbeau d'une carcasse. Ces charognards reviennent constament et ne lâchent leur proie que quand il n'y a plus rien à en tirer. Je n'avais aucune idée de ce que me voulais cet animal, mais j,étais curieux de le savoir. Je me risquais à entrer dans son jeu.

"Depuis quand les piafs parlent le loup?"

Je me remis à marcher, créant des plaques de glace plus grandes au cas où que,que chose de désagréable arrivrais.

[ =3 je suis une grosse curieuse qui veut savoir quel est ton plan... Je sais que Mort n'aurais jamais posé la question, mais c'était plus fort que moi.]

Invité

Lie pencha de nouveau la tête sur le côté gauche et s'agita sur sa branche qui tangua légèrement sous son poid. SI elle aurait était sous sa forme loup un sourire ravit et mesquin se serait dessiné sur ses lèvres mais, comme elle ne pouvait aussi bien mouvoir son visage en tant qu'oiseau elle se contenta de pousser un petit croassement de contentement que le loup-renard serait incapable de comprendre. IL répondit à sa première réponse, d'un ton sec peu agréable qui invitait LIe à continuer de l'agacer, les loups même les plus silencieux et patients étaient incapables de résister à la louve tant elle était collante et chiante. Par contre sa patience à elle était infinie et elle parvenait toujours à tirer un amusement quelconque même quand le loup en face d'elle ne se montrait très curieux. Bref, Lie se reconcentra sur le loup qui avait reprit ses paroles et LIe secoua cette fois ses ailes.

-Figures-toi que je n'avais aucune envie de me froter à un loup qui contrôle parfaitement le feu et qui peut m'atteindre alors que je suis à 10 mètres de lui.

Lie fit claquer son bec dans un geste provocateur elle insinuait par là que son petit pouvoir de cracher de la glace était bien faible et inutile.

-TU penses sans doute que tu aurais pu m'entendre mais j'étais bien trop loin à moins que ton ouïe sois d'une finesse incroyable mais j'en doute étant donné que je suis parvenu à te surprendre... / Elle marqua un tant d'arrêt avant de reprendre de sa voix rocailleuse qui lui plaisait finalement beaucoup./
Puis... Nous sommes beaucoups plus rapide que vous pauvres animaux rempant.

Lie agita de nouveau ses ailes et le même croassement ravit sortit de sa geule, oh oui qu'elle s'amusait avec celui-là ! ET elle sentait qu'il était curieux d'en savoir plus mais, sa nature le poussait à ne rien demander. HUm, ce n'était pas un soucis pour la louve-corbeau qui comptait le faire tourner en rond encore un bon moment.

- AH ça ! Je suis unique en la matière !

Déclara t-elle fièrement lorsque le loup lui posa la question et elle lui adressa un regard mi-figue mi-raison qui semblait dire :' et je te cache bien d'autres surprises encore.

[Bouah je sais pas vraiment au début je voulais faire croire à ton loup qu'elle était prisonnière dans un corps de corbeau mais finalement. Je verrais bien.]

Invité

J'écoutais distraitement les mensonges de l'oiseau. Bien sûr, un loup qui contrôlais le feu, plein de belles excuses, mais je n'en étais tout de même pas moins convaincu que c'était de la foutaise. Pourquoi venir seul jusqu'à moi et non pas aller en groupe sur une autre carcasse ou simplement attendre que l'autre canin ait finit avec la sienne? Je ne pouvais simplement pas croire ça. De plus, il se montrais moqueur dans ses réponses. Il se fichais de mon pouvoir? Bah, au moin, j'en avais un. Il m'était très utile, je n'avais donc rien à redire dessus. J'ignorais l'autre insulte. Je n'avais pas d'ailes, et? J'avais quatres pattes et lui deux. Je pouvais courrir et sauter, pas lui. J'avais des oreilles à tourner dans tous les sens pour capter les sons, pas lui. J'avais une queue qui me servait à autre chose que de stabiliser mon vol, des crocs pour déchirer facilement ma noussiture et abbatre mes proies. Êt de toute façon, je souffrais d'un léger vertige. Le sol dur et solide me convenais beaucoup mieux que le ciel.

Et puis vint la réponse qui m'aurait intéressée. Mais la réponse était évasive, bien qu'elle souleva quelques hypothèses. Mais si son jeu était de me faire parler, bien, tant pis pour lui. Libre à ce corbeau de me cacher ce qu'il était, je n'était pas assez curieux pour me prendre dans son jeu. Il y avait tant de choses que j'ignorais, une de plus ou de moins ne me ferait pas énormément de tors.

Je faillit m'errêter en me souvenant que mon travail, c'était d'en ignorer le moins possible. Bon. ... Bien, l'Alpha ne pourrais pas trop m'en vouloir sur ce coup. En tant qu'espion, je lui était loyal. Sauf que je n'avais pas envie d'embarquer encore plus loin dans ce jeu. Enfin, on verrait bien les réactions du volatile. À partir de là, je pourrais me décider...

[xD il lui aurait dit de se débrouiller sans lui. Hum... en effer, on verra What a Face

]

Invité

Lie ne l'avait pas totalement convaincu evidemment mais LIe n'avait aucune envie de se justifier plus aussi garda t-elle le silence observant toujours avec autant d'intérêt le loup noir qui était sans doute l'un des êtres les plus désespérents qu'elle ai jamais rencontré. Entre les sadiques, les omégas peureux ou trop gentils, les loups neutres ou trop violents n'en avait t-il aucun comme elle ? Bon sang elle n'allait quand même pas passer le reste de sa vie à faire joue-joue sans que personne ne se prenne à son jeu ! Lie soupira, enfin, en tant que corbeau cela ressembla plutôt un rire discret et mauqueur au moins le loup-renard croirait qu'elle se foutait de sa geule bien qu'il s'en foute complètement Lie n'en doutait pas. Le loup garda donc le silence et le corbeau que serait Lie pour la journée se permit d'observer discrètement le miroitement de la lune sur l'eau. SEcouant la tête elle se retint de s'envoler pour aller frôler la surface de l'eau craignant d'avoir ainsi un comportement trop 'canin' aux yeux du clébard qui devait déjà se poser bon nombre de question. Puis, vint l'ennui, le terrible ennui qui faisait tant peur à la louve qui se hâta de s'envoler dans les cieux. S'élevant bien haut elle fit semblant de chercher un quelconque corps à goûter et profita de la brise rafraîchissante de la nuit avant de fondre à toute vitesse sur le loup, elle frola sa tête de ses deux pattes griffues puis, retourna s'asseoir à sa place initial.

-Tu t'appelles comment ?

Penchant la tête sur le côté elle le fixa d'un air intérogateur et niais.

Invité

Finalement. Mon silence obstiné était venu à bout de l'irritant volatile. Je retint un sourire victorieux. L'avantage avec ce genre d'animaux, c'est que du moment où on entre pas dans leur jeu, ils perdent. Oh, certains s'acharnent, mais un bon silence obstiné et quelques répliques neutres et courtes et ils abandonnent. C'était le cas de ce cher corbeau, qui reprit le chemin du ciel. Je pus donc savourer encore une fois ma solitude. Il reviendrais sûrement avec une nouvelle idée, autant profiter au maximum de son absence. Le Silence redevint un lieu digne d'intérêt, avec son cristal liquide et frais. Je laissait mon esprit vagabonder sur diverses choses. Mon travail d'espion, par exemple. Les loups avaient-ils des doutes sur mon identité? Combien savaient que je n'étais pas des leurs, mais un loup du camp adverse? Quels sorts me réserveraient-ils? quelque chose de douloureux, sans doute. Au moins, je n'était pas allé me prétendre membre de la meute du goût. Despise et son alpha auraient ma peau il y a longtemps de ça... Tiens, parlant d'alpha, comment se portait la mienne? Me donnerais t-elle une mission bientôt? Combien de temps devrais-je passer à errer sans but? J'aimais bien ça, mais j'avais l'impression d'avoir végété trop longtemps.

Puis, l'oiseau revint. J'aurais préféré qu'il reste perdu en haut ou que la foudre le frappe. Surtout que je n'appréciait pas exactement qu'il me frôle le crâne de ses griffes. Je ne laissait rien parraître, toutefois. J'entendis sa question et entrepris d'y répondre, toutefois, je ne lui adressait pas le moindre regard.

"Behave"

C'était totalement faux. Il y avais une différence entre Behave et Mortevil, mais je n'allais quand même pas donner ma véritable identitée à un piaf? Je ne me donnais même pas cette peine avec les membres de ma propre meute! Je ne pris pas la peine de lui demander le sien. L'oiseau me mentirais sûrement aussi.

Invité

Oh... Lie voulait juste lui donner une longueur d'avance, lui faire croire qu'il avait gagné pour mieux le tromper ensuite. ELle adorait faire ça, tromper, manipuler, faire du mal en quelque sorte et bien rare était ceux qui la connaissait véritablement. Maintenant la question était : pourquoi était-elle ainsi ? ALlez savoir... La mort de ses frères y était pour quelque chose surement et en ce comportant mal, en voulant sans cesse jouer des tours aux autres elle soignait cette blessure psychologique et surtout, elle s'empêcher de penser à eux, pour ne pas souffrir, pour ne pas risquer de verser ne cerait-ce qu'une larme. Elle était étrange oui, boulverser mentalement quelque part mais, les autres étaient loin de comprendre cette douleur et ne voyait que la Lie turbulante et moqueuse. ENfin, c'est ce qu'elle voulait, paraître, ressembler mais jamais être, elle était bien différente et elle en était fière. Le loup-renard lui répondit sans même lui offrir un regard et LIe devina qu'il mantait, Behave... EN plus ce nom ne lui allait pas du tout la question était maintenant de savoir qu'avait-il a cacher ? Peut-être son rang ? Un espion ou un assassin un truc du genre. Bouarf dans ce cas Lie allait encore plus s'amuser. Courbant la tête en avant elle garda le silence car il ne lui avait pas retourné la question. EN effet elle lui aurait mentit mais pas pour les mêmes raisons Lie étant un nom bien trop féminin et canin pour un corbeau. Secouant ses ailes elle fini par s'envoler de nouveau afin d'observer les alentours et surtout de chercher meilleur occupation. Et si elle tuait une souris, ce n'était pas très gros et tellement bon. Partante pour une partie de chasse elle disparu totalement et seul son croassement lugubre se fit entendre encore quelques secondes avant de s'évanouir laissant place au silence...

Ce ne fut pas une souris qu'elle trouva, mais bien plus gros, plus imposant et plus dangereux aussi. Un ours qui se nourrissait de bais rouges à l'apparences délieuse ce qui donna une idée. Lie fonça sur l'ours et se posa sur sa tête enfonçant ses griffes pointues dans son épais pelage avant de tirer. L'ours hurla si fort que Mortevil l'entendrait surement avant de se secouer dans tout les sens. Lie secouait ses ailes maintenait son équilibre puis s'éleva de nouveau dans les airs à sa suite cette fois un ours mâle, très imposant, très costaud et surtout très en colère... Lie accélaira son vol, slalomant entre les arbres ralentissant parfois afin que l'ours ne la perdre pas de vu. Ils n'étaient plus qu'à quelques mètres du lieu ou se trouvait Mortevile et Lie poussa alors un long et sonore croassement avant d'accélérer et de débouler à toute voler.

- Fais gaffe !!

Cria t-elle l'air de rien avant que le grognement colérique de l'ours retentisse. Lie décrivit une large courbe et découvrit la geule béante de l'ours qui hurlait et bavait toujours fixant tour à tour le loup et le corbeau. IL ne tarderait pas à attaquer et cette perspective fit presque rire Lie qui se contint pourtant affichant une tête surprise mais surtout paniquée.

[Mwahahahahah Lie est diabolique. Twisted Evil

]

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Seul le silence acueillit ma réponse. M'avait-il cru ou non? Aucune idée, et je m'en fichais pas mal. N'importe qui (avec un minimum d'intelligence) aurait mentit à cet animal louche. Je recommençais à entrer dans mes pensés. Étais-je un bon espion? Peut-être pas. Comment m'améliorer sans avoir à aller pleurnicher à un meilleur que moi? Certainement pas. Cet oiseau m'avait écoeuré des contacts animaux pour les cent prochaines années. D'ailleur, en parlant de piaf, oì il est, celui-là? Cela ne fut pas long avant que mes yeux rencontrent les siens. Encore perché sur la branche, il prit son envol avec un croassement lugubre. J'eut un petit frisson dans le dos. J'avais l'impression que quelque chose de mauvais allais m'arriver. Je poursuivit mon chemin tranquilement, un peu plus à l'affut de ce qui n'irait pas.

Le problème en question vint sous la forme d'un rugissement puissant, si puissant qu'il résonna sans problème jusqu'à mes oreilles.

*Un ours! Ne me dites pas que le piaf a été provoquer un ours!! Putain, j'vais mourrir!!*

Et je m'enfuit aussi vite que je pus. Malheureusement, les gros ours sont étonament rapides contrairement aux petits hybrides qui doivent sauter de plaque de glace à une autre. Je savais que, pourtant, je ne m'en tirerais pas. Les bruits d'éclaboussures se rapprochaient trop vite. Beaucoup trop vite. Et puis un cri fusa dans l'air. Le piaf. Génial. Lui, si je m'en sortais, je lui faisait la peau. Je me retournais pour affronter ma mort en face. Un immense ours, musclé, puissant et tout. Son regard se posa sur moi et je conpris vite qu'il me consitérais comme était dans son chemin. Les oreilles plaquées, le regard empli de terreur, je fixais l'immense patte qui venait à ma rencontre.

Le corps inerte de Mortevil fut projeté à plusieurs mètres de là. Le loup-renard ne heurta aucun arbre. Les rugissements de l'ours couvrirent le bruit que fit le jeune mâle en heurtant la surface de l'eau, puis le sol. C'est à ce moment où on s'attends à ce qu'il se relève en maudissant l'oiseau, mais pas cette fois. Ce n'était pas qu'il ne voulais pas, mais plutôt qu'il ne pouvais pas. Il était mort. Ou du moins, il semblais mort. Les griffes de l'ours lui avaient infligés des griffures nettes qui guériraient bien une fois qu'il serait réveillé pour s'en occuper. Il devais avoir quelques os de brisés, ou au moins fêlés. Toujours inconscient, sa tête reposait sous l'eau. Sans aide, il était certain qu'il se noierait. Le choc avait été trop violent pour qu'il se réveille de lui-même.

[À toi, Lie :3 si tu n'as pas l'intention de l'aider, on laisse le sujet ouvert pour qu'un bon samaritain vienne me sauver?]

Invité

Lie avait mal calculé son coup. L'ours arriva à pleine vitesse et attaqua comme elle l'avait prédit le loup-renard saug que celui-ci fut incapable de se défenre. Pris du court si je puis dire et l'ours lui décocha une droite fulgurante qui l'envoya directement au tapis. La tête dans l'eau, l'air mort le renard ne bougeait plus mais l'ours lui s'approchait doucement sa geule bétante ouverte non loin du corps de Mortevil qui allait se noyer si ça continuait ainsi. Lie fut donc forcée d'agir tout de suite. Elle profita encore de son étât de corbeau et fondit à toute vitesse sur l'ours colossale qui au son de son croassement c'était vivement retourné. Elle dut décrire une courbe compliquée afin d'éviter les coups de pattes furieux de l'ours et manqua à plusieurs reprises de tomber à son tour dans la flotte mais, elle parvint finalement à attirer l'animal à quelques mètres de Mortevile. Maintenant, elle devait retrouver sa forme louve et aider le loup à s'en sortir. Réfléchissant à toute vitesse la louve semblait avoir oubliée son envie de jeu et au risque de se faire tuer d'un coup de patte fondit sur l'ours les pattes en avant. Elle voulait lui perçer les yeux et manqua à plusieurs reprises sa prise avant d'enfonçer ses griffes dans les orbites de l'ours qui hurla de douleur et se hissa sur ses pattes arrières battant furieusement l'air de ses pattes avant. Lie manqua de se faire accrocher mais elle s'éleva suffisament vite dans les airs pour ne pas finir embrochée. Jetant un regard sur le côté elle vit le renard assomé et à présent entre la vie et la mort. Il fallait agir maintenant. Revenant au sol elle se concentra et de corbeau redevint louve, juste à temps car l'ours qui à présent se reposait sur son ouïe et son ordorat se rapprocha dangereusement de la jeune et jolie chasseuse qui fondit sur sa gauche évitant un coup de patte avant de s'attaquer à la patte arrière de l'ours. Nouveau hurlement et cette fois Lie fut projetée plus loin. Heureusement elle ne se prit aucun arbre et parvint à se relever sans aucune difficulté majeur.

-Par ici vieux débile puant !

Geula t-elle de sa voix redevenu féminine et douce avant de courire vers le loup assomée. Lui donnant une vive claque elle souleva sa tête en lui parlant afin qu'il se réveille.

-Oh y'a un gros nours qui veut nous bouffer alors debout pas le moment de siester !

Lie donna une nouvelle claque au loup avant de le prendre par la peau du coup et de le tirer là ou il y avait le moins d'eau possible. L'ours quand à lui revenait à la charge...

Invité

Ce n'est pas la même sensation que le sommeil. C'est comme s'il flottais dans l'air. Dans le vide, plutôt. Un vide tiède, enveloppant et confortable. Il en profite, s'y pelotonne autant qu'il peut. Il est bien, là. Pourquoi ne pas y dormir, juste quelques minutes?
Quelque chose d'étrange le dérange. Comme s'il ne respirais plus. Était-il mort? L'hybride tente de s'agiter doucement, mais son corps est étonament inconfortable tout d'un coup. Le vide est toujours aussi invitant, mais Mortevil ne veut plus y rester. Il réaise confusément que quelque chose ne va pas et aimerais bien savoir. Il panique, cherche une sortie, mais ne trouve pas. Il se sent mal tout d'un coup. Si tout cela pouvait s'arrêter...

J'ouvris les yeux à la seconde claque. Je toussais pitoyablement. Tout était confus autour. Je me déplaçais sans avoir à bouger les pattes, et un bruit terrifiant emplissait l'air. Mon corps me faisait souffrir énormément. Qu'est-ce qui se passait ici? La silouhette de l'ours me rafraîchit la mémoire. J'étais vivant? Pas possible! Pas après m'être pris une claque d'ours (et encore moins une de celui-là)! Mais pourtant, c'était bien vrai. Bien sûr, le fait qu'il ne m'ait que... déblayé... de son chemin aidait. Je me souvint de ma promesse d'étriper le corbeau, puis tentais de me tordre le col pour voir qui me tenait dans sa gueule. Je couinais de douleur. Je devais avoir été... égratigné au cou. Bon. Quoi faire maintenant? L'ours revenait vers nous et je ne savais même pas si j'allais réussir à me tenir debout... N'empêche que je pourrais toujours tenter d'aider. J'utilisait mon jet de glace pour créer le plus rapidement possible une plaque de glace. Qu'elle soit sur ou sous l'eau, peu importe. Avec un peu de chance, le nounours enragé glisserais dessus et se défoncerais le crâne sur un rocher.

"Tu peux pas faire quelque chose?"

Je m'adressais au loup ou à la louve derrière. Ou au cheval. Non. Trop bas sur patte pour être un cheval. Et puis, je serais sans doute sur son dos et pas en train de me faire traîner à terre... Et puis d'où sortais cet animal? Enfin bref, je ne pouvais pas faire grand chose, si ce n'étais que créer quelques plaques de glaces ça et là. Directement sur l'ours, ça n'aurait probablement aucun effet.

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Lie fronça des soucils devant le comportement du loup, long à la détente il semblait avoir beaucoup de mal à lutter contre la douleur qui devait irradier sa tête. Patitente quoique légèrement irrité la louve surveillait l'ours fou de douleur d'un oeil et de l'autre observait le renard qui ouvrit finalement les yeux. Un frisson léger parcouru le corps de la femelle qui se demanda un instant si elle ne c'était pas trompée et si elle était bien redevenue louve. Mais, elle se rassura vite et fini par abandonner la tête du renard qu'il avait déjà grand mal à garder légèrement hors de l'eau. Il faisait pitié, manquait de force et peut-être de courage et Lie mourrait d'envie de se moquer de lui mais, le grongment sinistre de l'ours l'en dissuada rapidement. Tournant vivement la tête elle se redrassa passant soudain de la petite Lie farouche à la Lie menaçante. Queue redressée, oreilles plaquées sur son crâne, ses babines se soulevèrent dévoilant ses crocs trenchant et un grognement furieux sortie de sa geule. L'ours l'entendit et s'arrêta, la geule ouverte laissant s'échapper un long filet de bave. Il semblait attendre de bien les repérer pour pouvoir fonçer sur eux. Le renard agit à cet instant et créa devant lui une plaque de glace qui pourrait en effet faire glisser l'ours. Encore fallait-il l'attirer pensa la louve avec mépris en jetant un regard sauvage au renard qui ne risquait pas de bouger d'un pouce.
Tu peux pas faire quelque chose... Dit-il et Lie ne put s'empêcher de grogner, elle faisait quoi depuis tout à l'heure ? Non mais, elle aurait mieux fait de le laisser crever oui ! Enfin, elle se serait sentit coupable et puis cela faisait tout de même partie du jeu, un jeu dangereux je vous l'accorde mais, un jeu quand même. Lie se renfrognant donc mais, ne rajouta rien. S'éloignant du renard elle contourna la plaque de glace et s'approcha le plus près possible de l'ours. L'eau la ralentissait mais Lie avait calculé son coup. Normalement.

-Hé gros tas, je suis là. Oh vieux puant !!

Elle grogna furieusement et le loup tourna sa tête vers elle. Se reposant sur le seul elle prit le galop et fonça à toute allure sur la petite louve qui, lorsque la distance fut réduite fit volte-face et prit ses pattes à son cou. Elle sauta le plus haut possible et une fois arrivé vers la plaque de glace passa par dessus. L'ours suivit et s'écrasa la tête la première dans l'eau s'assomant au passage car le choc fut douloureux.
Le piège avait marché, Lie n'en revenait pas vraiment et fit demi-tour retournant vers le renard.

-Cette fois tu te lèves avant qu'il se réveille.

Dit-elle d'une voix plus douce en lui offrant son appui pour qu'il ai moins de diffuculté à se redresser.

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Au moment où la louve ouvrit les mâchoires, je me retrouvais à nouveau couché dans l'eau. Je constatais que le niveau était plus bas où je me trouvais. Je grognais de douleur et tentais de voir comment se débrouillais ma sauveure. Parce que oui, elle était une louve. Son pelage bleu-gris était relevé de taches blanches et d'une crinière tirant sur le mauve. Elle portais un bandage à une patte arrière et deux pièces de tissus agrémentaient ses pattes avant. Un espèce de tube lumineux pendait à son oreille. Quant à l'ours, je remarquais qu'il n'avais plus d'yeux. Ils avaient étés crevés par quelque chose de pointu, certes, mais je ne voyais pas quoi. Un brache, sûrement. Cette louve avait soit un pouvoir très pratique ou une chance incroyable. Ou du talent. Il n'y avais pas grand choses que je puisse faire pour l'aider dans mon état, et le regard foudroyant de la femelle n'y pourrait rien. Je me contentais de regarder et espérer que tout se termine bien. Cette louve avait un courage incroyable. S'en prendre à un ours, même aveugle, c'était quelque chose. Elle s'y prit très bien pour l'attirer jusqu'à la plaque de glace. Et l'impossible arriva. L'ours glissa et se cogna la tête si dûrement au sol qu'il fut assomé. Je n'arrivais pas à croire que je m,étais rendu utile. M'enfin, tout peut arriver. J'était en train de déterminer l'étendue de mes blessures lorsque la louve revint vers moi et m'ordonna de me lever. Ouais, bon, il fallait qu'on soit partis avant que l'ours se réveille, mais je n'était même pas certain de pouvoir me lever! Je savais que, par chance, mes pattes arrières n'avaient rien (mis à part un gros bleu), que mes côtes avaient étés sérieusement brutalisés (peut-être une fêlure) et qu'une griffure ornait mon flanc gauche, mais je ne savais pas si mes pattes avant étaient intact. La femelle m'offrit son support et je m'accorais sur elle pour me relever. J,eut de la difficulté à me lever mais y parvint. Néanmoins, mon antérieure droite me faisait énormément souffrir. Le coup de patte m'avais apparament déboité l'épaule et les griffes y avaient laissés de profonds sillons. Je n'avais pas envie de me "remboîter" la patte, mais je n'avais pas vraiment le choix. Bah, je le ferais plus tard.

"..."

J'ouvrit la gueule pour remercier la louve, mais me retint à la dernière seconde. Tout comme le corbeau (je ne fis pas le lien entre les deux comme j'aurais du le faire) elle était apparue de nulle part. Ils devaient être liés d'une certaine façon. Elle n'avait certainement pas accouru vers le rugissement de l'ours... Des alliés, peut-être? Bah, le seul moyen de savoir, c'était de demander.

"Merci. Tu sors d'où, toi?"

Le ton n'était pas arrogant. Juste curieux. Je ne voulais pas la blesser avec mes propos, seulement, en tant que solitaire, je n'avais pas vraiment d'aptitudes sociales.

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Le loup-renard était bien plus blessé que Lie n'avait pu le pensé et elle constata que l'une de ses épaules c'était démise et elle ne put s'empêcher d'esquisser un rictus de souffrance. Cela devait faire attrocement mal et elle se promit de lui remettre sans qu'il ne puisse protester. Elle agirait vite et la douleur serait forte mais au moins cela ferait une blessure de moins. Préparant son plan en tête la louve se mordit ensuite la lèvre inférieur, son jeu était cette fois allé trop loin et elle commençait à prendre conscience dès risques qu'elle avait encouru et qu'elle avait fait courir à ce pauvre solitaire qui ne désirait qu'un peu de tranquillité. Cela ne veut pas dire qu'elle éprouvait des remords mais, disons qu'elle tenterait de se racheter afin de se sentir mieux vis à vis d'elle même. Il était évident qu'elle mentirait sur sa présence ici et que le loup ne saurait rien de sa véritable nature. Confortée par ces pénsées, la louve permit au renard de s'appuyer un peu plus sur elle et tout deux s'éloignèrent de l'ours assomé. Peut-être aurait-elle dut le tuer mais, elle ne pouvait prendre le risque de s'approcher de trop près. Soupirante la demoiselle chercha à accéléra le pas et tant pis si le loup souffrait il n'aurait cas serrer les dents !
Ils s'éloignèrent donc doucement et bientôt l'eau dans laquelle ils patogeaient devint boue puis, l'herbe reprit sa place et ils se retrouvèrent à l'abri des arbres. Mortevil la remercia alors avant de lui poser la question fatidique et Lie se mit en oeuvre ayant total confiance en sa capacité à mentir.

- Je chassais dans la forêt lorsque j'ai entendu des bruits de luttes, je suis curieuse de nature et quand je t'ai vu allongé et bien je t'ai aidé.

Lie marqua un temps d'arrêt fixant de ses yeux verdoyant, brillant de fierté l'horizon l'air pensive. Puis, elle reprit de sa voix douce et farouche qui montrait à quelle point la demoiselle était sauvage et emporté.

- Mais, peut-être ai-je mal fais ?

Lie s'arrêta estimant que la distance parcouru était suffisante. Sans aider le mâle à s'asseoir elle se retira précipitament et s'éloigna de quelques mètres, le vent venait contre eux et ainsi leur odeur ne serait pas transporté. Soulagée Lie fit volte-face posa son regard sur le loup évaluant la gravité de ses blessures. Il s'en remetterait mais, aurait besoin de repos Lie lui chasserait peut-être quelque chose ? Songeuse, la maître chasseuse s'assit enroulant sa queue autour de ses pattes arrière avant de bailler largement pour finalement passer sa langue rugeuse sur ses babines et penser avec nostalgie à la délicieuse sensation de liberté et de puissance qu'elle avait ressentit dans les cieux. Complètement ailleurs et détendu à présent Lie ne faisait plus attention au renard et avait déjà oubliée sa promesse de lui remettre l'épaule...

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Lie innactive, je locke Wink

» Danse la lune sur ton pelage [libre]
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