Furka Admin surpême MUWAA !
Nombre de messages : 290 Age : 35 Race : Louve ! PUF : Daga Pouvoir : Elle peut voir à travers toute matière. Date d'inscription : 30/10/2008
Votre perso Clan: Vue Célib' ?: ... Relations:
| Sujet: Tu dis mais ne sais pas [ Pv Erya Dim 2 Mai - 0:27 | |
| « Tu dis mais ne sais pas, qu'on n'est pas là pour ça, que toutes les larmes de la terre, non, ne coulent pas pour toi. La vie est un mystère, la mort un courant d'air. Oh je t'en prie ne parle pas, j'ai bien trop peur de prendre froid. » - Mickey 3D Furka avait enfin atteint le territoire de son paternel. Ces terres, qui seraient bientôt les siennes. Enfin bientôt, Furka était certainement un tantinet impatiente. Certes. Et bien vite en marchant, elle aperçut l’œil de braise, ce grand volcan qui était l’endroit le plus réputé dans les terres de la Vue. Et puis, elle avait traversée la plaine, la vaste plaine qui était déserte. Ses coussinets en avaient soufferts, et la jeune était épuisée. Enfin, elle se retrouvait au bout de son périple. Elle s’arrêta quand elle crut reconnaître le bruit d’un ruisseau, d’une rivière. Et puis, puis elle s’avançait et plus il faisait chaud. C’est alors que la petite bleutée se souvint. C’était vrai que par ici rare étaient les sources d’eau, pourtant elle existaient, son père connaissait bien leur positionnement, mais Furka elle n’en jamais rien du tout. Alors, elle soupira, un peu. Il n’y avait que de la lave, et rien d’autre. Soudain, elle sourit, comme l’aurait fait une enfant, c’en était une, mais elle ne voulait pas l’admettre. Elle était essoufflée, et son rythme cardiaque était rapide. Furka décida qu’un arrêt s’imposait.
La jeune louve se posa sur un rocher étrangement lisse, pour de la roche volcanique, et juste sous l’ombre d’un petit arbre, lui aussi certainement jeune. C’était incroyable de voir ainsi des végétaux vivre juste à côté d’un torrent de feu. Ils étaient là, et vivaient en cohabitation avec un danger permanent. Furka se demanda si elle aussi plus tard elle pourrait vivre ainsi. Non, elle ne se le demanda pas, elle se le promit. Il fallait savoir être confronté aux dangers éventuels de la vie. Furka n’avait pas peur. Finalement elle n’avait pas peur de grand-chose, ce qui n’était pas une bonne chose. La jeune commença à ouvrir sa gueule et à tirer sa langue pour essayer de se ventiler et aspirer ainsi plus d’air frais dans son petit corps bleu.
Et puis, au loin, elle aperçut une forme, une silhouette. Celle-ci était blanche, pâle, comme fragile, elle semblait vaciller. Mais en réalité la chaleur que diffusaient les rivières de laves donnait à l’inconnue une allure de fantôme. Furka crut bien que ce n’était qu’une illusion. Pourtant, une odeur équine arriva à sa truffe. Elle était bien réelle. Furka fronça ses sourcils et força un peu son regard, ce qui ne fut pas vraiment difficile pour la jeune dont le pouvoir était relié à la vue. Elle put alors discerner, parfaitement, l’étrangère. Sa robe était blanche, et sa crinière ainsi que sa queue étaient gris clairs. Quant à ses yeux.
- OH ! Lâcha Furka.
Eh bien ses yeux, ils étaient bandés. Ils étaient cachés, et d’énormes cicatrices sortaient légèrement. Comment faisait-elle pour voir à travers ces bandages ? Est-ce qu’elle aussi pouvait voir à travers la matière. Un instant. Furka calma ses ardeurs. Fut-il possible que cette jument soit aveugle ? Peut-être. La curiosité de la jeune fut piquée, et ainsi, elle se leva, attendant que la femelle blanche arrive. Elle ne savait pas comment pouvait-on vivre dans la vue, car pour elle, c’était tout bonnement son atout. Sans savoir réellement pourquoi, Furka leva sa tête vers le ciel et hurla. Elle hurla vers cette inconnue, qu’elle semblait vouloir connaître. Etrange de la part de la jeune. Et elle finit par se taire.
Tu cries mais ne sais pas toi. pensa-t-elle.
- Je sais que rien ne sert, de courir à travers. Elle soupira. Elle devait faire preuve de patience, et attendre la jument, car sa fatigue était trop grande pour qu’elle courre jusqu’à l’immense femelle.
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